Col des Trois croix

La première fois que l’on était montés au col des Troix croix, c’était l’année dernière dans le brouillard. On n’avait vu ni le panorama (« et celui-ci est magnifique », aurait dit Dujardin-OSS117), ni les trois croix, bien qu’elles se trouvent à peine en retrait du sentier. Cette fois il faisait grand beau.

En déchiffrant l’épitaphe sur l’une d’elles, je me suis demandé comment il était possible que dans un pays aussi profondément religieux que l’était le Pays basque — et qui l’est un peu encore, dans une moindre mesure — on ait pu enterrer des gens en pleine montagne (pareil au col d’Aphanice).

J’ai posé la question à Madeleine Burguburu le lendemain, qui m’a donné un élément de réponse : « il faut que tu demandes à Ambroise, lui il le sait ». Mais Ambroise était très occupé ce soir-là, nous on partait aussi, donc la réponse au prochain séjour (même si elle m’en a dit quand même un peu plus que ce que j’en ai rapporté — mais laisser planer un peu de mystère, dans le blog, c’est bien aussi).