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C’est pas moi, c’est lui

Publié le 8 mai 2019

Moi la photo de concert c’est pas mon truc. Photo et musique sont deux domaines que j’aime et pratique, mais plutôt séparément. Mais hier c’était le dernier concert de la tétralogie de Bertrand Ferrier, organiste, pianiste, auteur-compositeur-chanteur foufou, avec en guest-star Pierre-Marie Bonafos, merveilleux saxophoniste au son de velours. On pourra se faire une idée du talent des deux musiciens sur cette vidéo d’un précédent concert, dans un registre tout différent (composition de Bertrand Ferrier).

 

J’avais pris à tout hasard le Nikon F4 du fiston, surnommé affectueusement le Brontosaure à cause de son âge et son poids, non sans demander à l’artiste si je pourrais faire quelques photos pendant le spectacle. Parce que j’ai toujours lu dans les journaux photo du temps que j’en lisais, qu’il ne faut jamais utiliser un réflex en photo de concert, encore moins avec un moteur, à cause du bruit que ça fait.

Le Brontosaure s’est révélé d’une efficacité et discrétion admirables, pas plus bruyant que le moderne D-quelquechose de la petite amie du chanteur. Les photos sont parfaitement exposées par le boîtier, un peu floues du fait des vitesses lentes ; mais on s’en fout, le flou c’est la vie. Trop fier de moi j’ai posté sur Facebook le film en train de sécher :

Puis coupé le film sitôt sec, et commencé a scanner les photos. Et là, catastrophe, on me fait remarquer mais trop tard, que mon film avait l’air mal fixé, qu’il faudrait le fixer une nouvelle fois dans un fixateur neuf, et le relaver. Pourtant j’avais bien vérifié qu’il était encore bon, mon fixateur.

Mais en fait j’ai trouvé l’explication ensuite : c’est pas une question de chimie. C’est plutôt que Bertrand Ferrier, pour l’exposer et le révéler, ça ne pose pas de problème. Mais le moyen de fixer un énergumène pareil ?

Bertrand Ferrier - Pierre-Marie Bonafos
Paris, 2019