Arphidia, matin

Il y a deux manières (au moins, et pour le commun des mortels) d’accéder à la salle de la Verna : par la piste cimentée, en voiture, ou par le ravin d’Arphidia, qu’emprunte en partie le GR10, à pied.

Comptez une heure de grimpette dans un paysage digne d’Indiana Jones, un peu plus si vous vous arrêtez prendre des photos ou du son. Même sans enregistreur, ça vaut le coup de s’arrêter, et d’écouter.

Il avait plu dans la nuit ; ressuyage quelques gouttes, un peu de bruit de feuillage, oiseaux, clarines dans le lointain. Presque rien, un silence habité.

Au casque c’est mieux.