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Didier

Publié le 6 mai 2020

J’ai deux frères biologiques, et un quasi-jumeau.

Il y a les vrais jumeaux, les faux-jumeaux, et les quasi-jumeaux. C’est un drôle de truc, la quasi-gémellité. La génétique n’a rien à voir avec ça, c’est comme un frère ou une sœur jumeau/jumelle, sauf qu’on est nés de deux parents différents et pas forcément le même jour. Et pourtant le gène de la quasi-gémellité doit se transmettre quand même puisque ma fille a, elle aussi, une quasi-jumelle (qui a par ailleurs aussi des demi-sœurs, mais c’est une autre histoire).

Avec mon quasi on ne se voit pas souvent. Il vivait à Paris quand j’étais en province, et maintenant que je suis à Paris, il vit à La Rochelle. Remarque, même les deux ou trois années où l’on a habité tous les deux Paris on ne se voyait pas tellement non plus. Mais les quasi-jumeaux c’est comme ça : tu as l’autre en toi, c’est une partie de toi-même, alors pas vraiment besoin de se voir en vrai même si c’est toujours agréable — avec des huîtres et une bonne bouteille.

Je me souviens qu’il était venu nous voir en Bretagne avec sa chérie de l’époque, qui était bien jolie, et mordue de photo. J’avais fait leur portrait à chacun dans la cuisine, devant le placard aux provisions. Son portrait à elle est ici.

Didier
Pontivy, 1993