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Les Pensées, mars 2025
Publié le 22 mars
Débouché au Kärcher pour la nième fois la canalisation des toilettes qui n’a pas assez de pente vers le collecteur. Le genre de travail qui ne rentre pas dans la catégorie des plus agréables, mais quelque part, te ramène les pieds sur terre et à ta condition d’humain excréteur. Bon appétit, les gens.
Écoutant comme tous les dimanches Le Bach du dimanche à la radio, me souviens de cette répétition publique à l’Abbaye aux Dames de Saintes un après-midi, nous étions peut-être une vingtaine de personnes, j’étais seul dans ma rangée. À un moment le chef Philippe Herreweghe se retourne et se met à marcher droit vers moi, la main tendue avec un grand sourire. Surprise, moi je le connaissais évidemment mais je ne savais pas que lui me connaisse. La seule explication étant qu’il suive mon blog, ce qui après tout était techniquement possible, et me remplissait d’une grande fierté.
En fait j’étais assis juste derrière la soprano Carolyn Sampson, et c’est à elle que s’adressaient le sourire et la main tendue du maestro.
Des petites vexations comme ça, mais pas si graves, finalement.
Madison du dredi

Où l’on apprend que le plus gros constructeur de guitares américain (et même mondial) des années 1900-1970, n’était pas Gibson, ni Fender, mais Harmony.

Que faire au quatrième jour de gastro : potasser l’histoire des guitares Ovation (toujours eu une fascination pour ces drôles de guitares mi-bois, mi-composite, qu’on voyait partout dans les années 70, sans doute un peu injustement délaissées aujourd’hui), regarder des vidéos du regretté Marcel Dadi, s’essayer aux bases du finger picking avec Tommy Emmanuel.
Et puis revoir et écouter inlassablement cette incroyable vidéo d’Elizabeth Cotton :
Écoutant Eastwood Symphonic de Kyle Eastwood, je pense au grand gars tout simple à qui m’avait dédicacé un CD à l’issue de son concert (que j’ai sûrement perdu depuis) et à la complexité que ça doit être dans sa vie, d’être fils de qui-vous-savez. Forcément que ça ouvre des portes, mais ça doit être sacrément lourd à porter, aussi.
Madison du dredi, 14/03

Rencontré un ami bassoniste à Montparnasse sur le quai de la ligne 4, soit plutôt loin de nos quartiers respectifs. Ce genre de coïncidence m’étonne toujours.
J’aime bien écouter de la musique bretonne dans mes oreillettes sur le tapis de course. Et pensais ce soir que les gens qui dansent tout un fest-noz, ben ils font facile dans la soirée l’équivalent d’un semi-marathon, voire davantage, avec une cadence et une légèreté que pourraient leur envier bien des coureurs dans mon genre.
De retour de manif, fait un détour pour passer devant le 5bis rue de Verneuil où à ma grande honte je n’étais jamais venu encore faire le pélerinage. Des touristes, un agent de sécurité qui s’ennuie devant la porte (on peut visiter mais places distribuées au compte-gouttes). Pas fait de photo, mais un peu d’émotion quand même. Il vivait là.
En écoutant Bob Dylan dans la voiture, entre La Rochelle et Rochefort, pensais que ce gars-là était du même pays que Trump.