Mariupol

Bien sûr les images de bombardements, de gens fuyant, de guerre. J’essaie de me tenir au courant comme tout le monde, avec ce sentiment mêlé de compassion et d’impuissance.

Mais les images qui m’ont le plus interpellé étaient sur un post Facebook du photographe Patrick Wack , faites à Mariupol l’année dernière. Des images du quotidien d’une ville en paix, et de gens dont « combien sont morts aujourd’hui ? » Des images qu’il n’avait pas prévu de montrer, au motif (dit-il) de leur banalité. Mais de sont ces images qui me hantent depuis, plus que celles de destructions.

Après-midi à la maison avec une grippette, j’ai sorti le synthétiseur du placard, avec l’envie de faire du bruit avec. Ça ne change évidemment rien au destin de la ville et des gens, mais il fallait que ça sorte d’une façon ou l’autre.